Outre les habitations en bois et en pierre, il n’est pas rare de trouver aussi des maisons en carton à vendre sur le marché. Ne soyez pas du tout surpris ! Ce type de maison existe réellement et ne ressemble aucunement aux maisons de poupées ou aux logements précaires des sans-abris. Ce sont en effet des maisons bien solides construites à base de plaques de carton cellulosique. Lisez cet article pour en savoir plus.
Une maison en carton : de quoi s’agit-il concrètement ?
Une maison en carton n’est pas celle obtenue à partir d’un simple assemblage de cartons recyclés, mais avec des matériaux sophistiqués. En effet, une maison dite « en carton » est composée essentiellement de plaques de carton cellulosique et de panneaux en bois. Elle est encadrée par une ossature très solide qui permet de protéger les occupants et de résister aux différents aléas naturels.
Aussi, il est nécessaire de comprendre que le carton est un matériau solide avec une bonne capacité d’isolation. Par conséquent, une maison peut être considérée comme une habitation en carton si les murs, la toiture, les planchers et les plafonds sont en grande partie à base des plaques cellulosiques.
Quelle structure pour une habitation réalisée en carton ?
Il n’existe pas de maison faite 100 % de cartons. En effet, dans ce type de logement, il faut une combinaison de plusieurs matériaux différents. Il s’agit entre autres des plaques cellulosiques et des panneaux en bois. Pour que l’immeuble puisse bénéficier d’une bonne isolation, les plaques de carton cellulosiques doivent être épaisses de 250 mm. De même, les panneaux en bois doivent être fins.
Par ailleurs, vous devez prévoir une grande quantité de matériau au niveau de l’ossature pour obtenir une maison en carton avec une structure solide et résistante. Par exemple, il faut prévoir 40 tonnes de carton pour une maison de 120 m2.
Entretien, performance et perspectives
Au-delà de la construction, il est essentiel d’aborder l’étanchéité et la maintenance pour garantir la pérennité d’une habitation en plaques cellulosiques. La mise en œuvre d’un bardage ventilé et d’un revêtement pare-pluie adapté limite la pénétration d’humidité et améliore la perméabilité à l’air, tandis que des traitements préventifs contre les moisissures et les insectes prolongent la durée de vie des éléments. Pour optimiser le confort, l’intégration d’un système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) et l’attention portée à la performance acoustique permettent de maîtriser qualité de l’air intérieur et isolation phonique, deux critères souvent déterminants pour l’acceptation du logement par les occupants. La planification d’un programme de maintenance préventive et la consultation de fiches techniques facilitent l’entretien courant et la gestion des garanties.
Sur le plan environnemental et économique, il convient d’évaluer le cycle de vie et l’empreinte carbone d’un projet, en prenant en compte la recyclabilité des matériaux et le bilan énergétique global du bâtiment. Des études de durabilité et des simulations thermiques peuvent éclairer sur les performances long terme et orienter vers des améliorations (isolation complémentaire, systèmes de récupération d’énergie, etc.). Enfin, pour qui souhaite se lancer ou investir, renseignez-vous sur les aides disponibles, les exigences réglementaires locales et les possibilités de revente : ces éléments influencent la valeur patrimoniale et l’attractivité du bien. Pour des informations pratiques et des contacts professionnels, consultez le site web Valentin Immobilier, qui propose des ressources sur l’éco-construction et le montage financier des projets.
